Un cadre de vie

Ce sont deux collines boisées, accolées l’une à l’autre, que Marie et Joseph ont choisies pour y venir nous visiter. L’une est plus douce, le Mont Verdaille, l’autre plus robuste, le Mont Bessillon.
Ce paysage offre aux pèlerins, en Provence Verte, un cadre silencieux, parfumé et généralement ensoleillé, parsemé d’oliviers, de pins et de chênes verts. 

L’ensemble du Sanctuaire de Notre-Dame fait environ 15 ha et comporte un dénivelé que des chaussures à talon n’aiment pas. Au sommet du Sanctuaire, où la vue est superbe, se trouvent l’église voulue par Marie – 190 places assises – et une crypte d’une vingtaine de places. Tout autour : salles, boutique, bureaux, hébergement, accueil, parcours spirituels et lieux ombragés pour l’amitié ou l’accompagnement.

Le Sanctuaire n’a pas moins de 500 ans d’histoire – 380 pour celui de St Joseph – mais il est surtout chargé de souvenirs spirituels, ceux des pèlerins venus demander et recevoir tant de grâces, en particulier pour les familles. Ce sont de profondes racines, que devinent ceux qui viennent aujourd’hui.

Cotignac : ville Sanctuaire

Cotignac est un petit village varois niché au cœur de la Provence Verte, à l’abri d’une impressionnante falaise percée d’habitations troglodytiques. On y trouve des oliviers, des fontaines et des maisons colorées… et un double Sanctuaire, qui lui valut la visite de Louis XIV.

Cotignac est une « Ville Sanctuaire ». En France, une vingtaine de villes bénéficient ainsi d’un partenariat entre les offices du tourisme et l’Église, soutenu par les mairies. C’est une manière de relier le cultuel et le culturel, dans une belle symbiose pour nous, entre le village de Cotignac et les Sanctuaires de la Sainte Famille.

Le Sanctuaire Saint Joseph

Depuis le 19 mars 2019, la «Communauté de Saint Joseph époux de Marie », des Sœurs de l’Institut Mater Dei, s’est installée au Bessillon pour continuer l’œuvre des Sœurs Bénédictines après leur départ.

« Dans les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de ce temps, que de leçons pouvons-nous apprendre auprès de saint Joseph le juste, attentif et silencieux bienfaiteur. Que de grâces nous avons à lui demander pour l’humanité, pour l’Église dont il est le Patron, pour notre pays, pour notre diocèse » (Mgr Barthe).

Histoire du couvent

Cette chapelle fut confiée aux Pères Oratoriens de Notre-Dame de Grâces. Dans la ‘solitude du Bessillon’, ils édifièrent un petit couvent, lieu de retraite, de silence et de prière. 

Abandon : deux siècles d’oubli !

Vint la Révolution. Chapelle et couvent durent être abandonnés ; le couvent tomba en ruines, mais la chapelle resta debout et fut toujours entretenue par les soins de la paroisse et des curés de Cotignac. Deux à trois fois par an, elle était ouverte à la dévotion des fidèles et, toujours, le 19 mars, on y venait de Cotignac honorer le grand Saint.

Restauration

Le seigneur entendit la prière de son évêque et fit sonner l’heure de la résurrection de ces lieux.

En l’année sainte 1975, Il ramenait en France les Bénédictines du monastère Saint-Benoît de Médéa (Algérie) et, unissant pour notre temps les deux grands témoins de sa paternité, saint Joseph et saint Benoît, Il redonnait vie au sanctuaire du Bessillon. La communauté des Bénédictines a occupé le couvent jusqu’en 2019. A son départ, le lieu fût confié à la communauté des sœur de Mater Dei.

Le lieu de l’apparition de Saint Joseph

Sur le Mont Bessillonle 7 juin 1660, un jeune berger Gaspard Ricard faisait paître ses moutons par une intense chaleur. Épuisé de soif il s’allongea sur le sol brûlant et voici qu’un homme d’imposante stature se tint soudain là près de lui et indiqua un rocher en lui disant :

« Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras ».

La pierre était lourde. Plus tard, huit hommes pourront à peine la soulever. Gaspard crut à une plaisanterie, mais le ‘vénérable vieillard’ comme disent les récits de l’époque, réitéra son ordre. Gaspard obéit, déplaça sans peine le rocher et découvrit une eau fraîche qui commençait à ruisseler. Il but avec avidité, mais quand il se releva, il était seul. « C’est tout ; comme dans L’Évangile, saint Joseph n’est pas bavard. Rien de plus simple, de plus pauvre que cette intervention, qui est, à ma connaissance, la seule apparition de ce genre de saint Joseph dans l’histoire de l’Église, sur une terre que s’était réservée Notre-Dame » (Mgr Barthe, évêque de Fréjus-Toulon. Lettre pastorale du 1er février 1971).

Gaspard ne doute pas de la réalité du fait, les habitants de Cotignac non plus. Avec une extraordinaire rapidité la nouvelle se répand, les pèlerins se rendent à la fontaine de tous les endroits de la province et des pays environnants, des infirmes et des malades de toutes sortes dont la plupart s’en retournent guéris ou bien consolés dans leurs infirmités. Les rassemblements sont considérables et après la construction immédiate d’un oratoire sur le lieu même de l’apparition, une chapelle plus vaste est consacrée en 1663, celle que nous voyons aujourd’hui avec sa poutre de gloire portant le texte du Prophète Isaïe si évocateur en ce lieu :

« Venez puiser avec joie aux sources du Sauveur »

Les paroisses

La Paroisse Saint Pierre – Notre Dame de l’Annonciation, 7 place de l’église à Cotignac, est confiée aux frères de St Jean depuis 1982, aidés par une Famille en mission depuis 2019.

La messe dominicale a lieu à 10h et à la paroisse rattachée d’Entrecasteaux à 9h30. 

Une Église rassemblée dans la communion fraternelle autour du Seigneur.

Une Église aux pieds de nos frères et sœurs en humanité par le service de la charité.

Une Église à genoux dans l’adoration du Seigneur.

Une Église assise à l’écoute de la Parole de Dieu.

Une Église debout pour porter l’annonce du Salut.

Le diocèse

Le territoire du diocèse de Fréjus-Toulon correspond au département du Var, auquel s’ajoutent les îles de Lérins. 245 prêtres incardinés dans le diocèse, 72 religieux et 10 aumôniers militaires, se mettent au service d’une population d’un peu plus d’un million d’habitants.

Le diocèse compte 13 doyennés, 187 paroisses (89 principales, 98 rattachées) pour 254 églises et lieux de culte actifs.

La présence de 2 séminaires atteste de la vitalité d’un diocèse tourné vers l’évangélisation.

Notre évêque : Monseigneur Dominique Rey

Monseigneur Dominique Rey a été nommé évêque du diocèse de Fréjus-Toulon par le Saint Pape Jean-Paul II le 16 mai 2000. Sa devise épiscopale est : « Doux et humble de cœur »

Né à Saint-Étienne le 21 septembre 1952, il est ordonné prêtre le 23 juin 1984.

Avant d’être nommé évêque, il fut successivement aumônier du lycée Stanislas à Paris, vicaire à la paroisse Sainte-Marie-des-Batignolles, supérieur des chapelains à Paray-le-Monial, accompagnateur des séminaristes et des prêtres de l’Emmanuel et curé de la paroisse de la Sainte-Trinité à Paris.

Sa vision pour le diocèse est de devenir une Église servante, fervente et missionnaire, dans la conjugaison des divers charismes et initiatives pastorales du territoire.

Monseigneur Rey a consacré son diocèse à la Vierge Marie (18 mai 2008), à saint Joseph (17 mars 2012) et au Sacré-Cœur de Jésus (26 juin 2016). Le diocèse est en outre jumelé avec celui d’Homs en Syrie depuis le 13 novembre 2015.

Monseigneur Rey, qui choisit de venir souvent à Cotignac, seul en retraite ou à l’occasion de pèlerinages, écrivait au moment de la préparation du Jubilé :

“Chers  amis,  aucun  texte,  aucune photographie ne peut remplacer le déplacement à Cotignac.  Ceux  qui  y  sont  venus  le  savent  :  ce sanctuaire secret ne se dévoile qu’en marchant sur les sentiers pierreux qui y mènent, dans la pâle clarté du soleil levant. A l’image de l’humble lieu de Nazareth, la Sainte Famille a choisi d’apparaître dans un endroit caché, à l’écart de l’attention et de l’agitation du monde (…) C’est enfin et surtout le message de la Sainte Famille, dans son unité, son amour et sa simplicité.”
Mgr Rey

 

Monseigneur Dominique Rey