Pèlerinage des mères de famille : retour sur en images

Une très belle messe ensoleillée a clôture ce dimanche 12 juin la 2ème édition du pèlerinage des mères de familles de l’année 2022.

Ce sont 53 groupes de pèlerines, venues des quatre coin de France, mais aussi d’Espagne ou de Suisse, rassemblant plus de 1200 femmes qui ont marché sur les routes de Provence pour se retrouver au sanctuaire Notre-dame de Grâces, après avoir déposer leurs intentions à Saint Joseph au Bessillon. Elles étaient un peu plus de 600 pour la première édition en mai.

Un premier temps fort, dès le samedi soir, réunissait déjà de nombreuses pèlerines autour d’une veillée de louange, d’action de grâce et de méditation, grâce à une enseignement du père Marie-Elie et au témoignage d’une pèlerine. Les mères étaient ensuite invitées à adorer le Seigneur en se relayant toute la nuit avant de retrouver l’ensemble des groupes pour vivre la messe de clôture célébrée par Monseigneur Rey.

Le thème de cette année « Tu as du prix à mes yeux, et je t’aime » extrait du versé 43-4 d’Isaïe, a beaucoup touché de nombreuses femmes ! Une douce invitation à l’humilité, à nous laisser aimer telles que nous sommes, à découvrir la puissance de transformation de cet amour infini de Dieu pour chacun de ses enfants.

Que chaque pèlerine puisse rayonner de cet amour renouvelé dans son lieu de vie, et à l’année prochaine !

« Recherche spirituelle, voyage vers un ailleurs »

Vernissage de l’exposition de Joëlle Dalle, artiste peintre contemporain, témoigne de la tendresse de Dieu !

Rendez-vous samedi 16 octobre
de 15h à 18h

« Dans ma salle d’exposition vous trouverez :
– Des tableaux qui chantent la splendeur de la création.
– Des œuvres inspirées de scènes bibliques illustrant la Parole de Dieu.
-Une belle collection d’icônes contemporaines qui expriment une grande douceur et invitent à la prière et à la méditation.

Venez, juste pour voir ! Je serai très heureuse de vous accueillir, sur la route qui monte au sanctuaire, vous verrez un ange qui sonne de la trompette, c’est là. »

1091 chemin Notre-Dame de grâces 83570 COTIGNAC.
Téléphone : 06 62 53 97 76

Retour sur : le pèlerinage des pères de famille

Cette année, une belle édition du pèlerinage des pères de famille qui s’est terminée sous la pluie (de grâces) … 

Plus de 1500 pères de famille se sont retrouvé au sanctuaire Notre-dame de Grâces, samedi 3 juillet, après avoir pèleriné en chapitres sur les route de Provence et être passé déposer leurs intentions à Saint Joseph au Bessillon.

Tous les pères se sont retrouvés autour de monseigneur Bataille, évêque du diocèse de Saint Etienne qui a marché avec un groupe de pèlerins, pour la messe du samedi soir sur l’esplanade du sanctuaire.

Après une pause bien méritée, sous le signe de la convivialité et fraternelle, les hommes ont pu vivre une belle veillée de prière : louange et action de grâces ont introduit le témoignage d’un père de famille sur son chemin de vie éclairé chaque année par ce pèlerinage avant de laisser place à la nuit d’adoration.

Dimanche matin, réveillés par la pluie, les pères ont apprécié le café chaud servi à la buvette !! L’averse persistant… nous avons été contraint de célébrer la messe dans l’église ! Pour autant, c’est avec une grande ferveur et de très beaux chants que les pères, rejoints par quelques familles de la région, ont vécu cette messe de clôture célébrée par Monseigneur Dominique Rey, encerclant l’église d’une forêt de parapluie…

Rendons grâce pour tous ces beaux témoignages d’hommes, spécialement en cette année Saint Joseph, source d’une grande espérance pour le monde !

Retour sur : le pèlerinage des mères de famille 2021

Le week-end dernier avait lieu la deuxième édition du pèlerinage des mères de familles pour cette année 2021.

Ce sont pas moins de 1300 mères qui ont marché sur les routes de Provence pour se retrouver au sanctuaire Notre-dame de Grâces, après avoir déposer leurs intentions à Saint Joseph au Bessillon. Elles étaient un peu plus de 400 pour la première édition en mai.

Une belle veillée de prière a réuni samedi soir plus de la moitié des pèlerines sur l’esplanade de Notre-Dame de grâces : louange, action de grâce, méditations sur les 7 visages de saint Joseph décrits par la pape François dans la lettre apostolique Patris Corde, confessions… avant de laisser place à la nuit d’adoration.

Dimanche matin, toutes les pèlerines se sont retrouvées autour de Monseigneur Dominique Rey. Arrivées en procession depuis Saint Joseph du Bessillon, elles ont pu déposer leur intentions, symbolisées par un brin d’olivier,  aux pieds de Notre-Dame de Grâces, avant de rejoindre la messe de clôture de ce grand pèlerinage.

Rendons grâce pour la joie d’avoir retrouvé cette année un pèlerinage si fervent, source d’une grande espérance et, souhaitons-le, de beaucoup de fruits portés dans les lieux de vie de chacune de ces pèlerines.

La grande marche de Saint Joseph

En chiffres

14 diocèses
+ de 900 kms
70 étapes

La grande marche de Saint Joseph s’est élancée sur les routes de France le 7 juin, jour anniversaire de l’apparition de Saint-Joseph au Bessillon pour rejoindre Cotignac le 15 août, à l’occasion de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.

En cette année 2021 placée par le Pape François sous le patronage de Saint Joseph, des amis pèlerins lancent une grande marche de prière sur les routes de France.

« LA GRANDE MARCHE » a visité des sanctuaires, monastères et lieux marqués par une dévotion forte envers Saint Joseph dans plus de 14 diocèses.

Le Pape François a souhaité que l’Église catholique célèbre le 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle en consacrant une année spéciale « Saint Joseph » qui a commencé lors de la fête de l’Immaculée Conception le 8 décembre 2020 et s’achèvera le 8 décembre 2021. Le Pape invite à mettre la famille au centre de l’Église, Année de la Famille Amoris Laetitia.

Retour sur cette aventure …

La Grande Marche a été un pèlerinage itinérant ralliant la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre au sanctuaire de Cotignac dans le Var. Dans l’esprit des grands pèlerinages populaires comme celui de Saint Jacques de Compostelle, la Grande Marche a quitté Paris le 7 juin 2021 pour rejoindre le lieu d’apparition de Saint Joseph pour la grande fête de l’Assomption, le 15 août 2021.

A raison de quelques heures, de quelques jours, ou même de quelques semaines de marche, au gré des tronçons quotidiens d’environ 15 kilomètres, seul, en famille, avec des amis, de nombreux pèlerins ont rejoint la Grande Marche, sur les routes de France, de villages en villages, en accompagnant la Statue de Saint Joseph dite « Saint Joseph de la Marche ».

Ce fût aussi l’occasion de rencontrer des milliers de français le long des routes, d’échanger sur les joies et les difficultés de leur existence et de leur partager l’espérance de la foi chrétienne.

A propos de la Grande Marche…

Dans son numéro du 16 juillet, la revue France Catholique revient sur cette épopée vécue par les pèlerins le ont du chemin reliant Montmartre à Cotignac (p.6 & p.36).

Revivre l’arrivée de la Grande Marche

Mot de passe à saisir : MESSE15AOUT

Le Sacré Cœur de Jésus

Plongeons dans le Cœur débordant d’amour de Jésus !

Le troisième vendredi après la Pentecôte, l’ Eglise catholique fête le Sacré Coeur de Jésus. Plus globalement, le mois de juin est le mois associé au Cœur de Jésus. C’est donc une belle occasion de nous rapprocher de ce cœur débordant d’amour pour chacun de nous, de ce cœur qui ne bat que pour nous, de ce cœur infiniment miséricordieux.
Cette solennité, instituée suite aux demandes du Christ à sainte Marie-Marguerite Alacoque lors de ses apparitions à Paray-le-Monial, peut nous inviter à entrer plus profondément dans le mystère du Cœur Sacré de Jésus.

“Ce coeur qui a tant aimé les hommes”, pourquoi nous est-il si précieux ? Les litanies du Sacré Coeur de Jésus nous donnent pas moins de 32 raisons de l’adorer ! En voici quelques-unes :

> “broyé à cause de nos péchés”, “percé de la lance” – comme Dieu prend soin de nous – nous pouvons nous aussi prendre soin de ses blessures. Adressons-lui une belle prière de réparation pour prendre conscience de la manière dont nous pouvons, dans notre vie de tous les jours, le soulager.

> “sanctuaire de la justice et de l’amour”, “patient et très miséricordieux”, il est la concrétisation des désirs de nos cœurs. Nous pouvons profiter de ce mois de juin pour lui offrir un acte de consécration et nous engager à l’aimer et le servir de tout notre être.

> “Maison de Dieu et porte du Ciel”, “source de vie et de sainteté”
Le psalmiste dit : J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.” (Psaume 26 ; 4). Oui, dans le cœur du Fils, nous avons trouvé la maison du Père ! C’est bien là que nous voulons vivre, tous les jours de notre vie ! Nous pouvons le demander au Seigneur au cours d’une neuvaine au Sacré Coeur.

A l’occasion de la Fête du Coeur de Jésus, inscrivez-vous à la neuvaine en ligne sur Hozana, Sacré Coeur de Jésus, viens régner dans ma famille, qui se déroulera du 2 au 10 juin !

Vers Pâques avec Fratelli Tutti !

Le service diocésain de la diaconie propose de découvrir l’encyclique Fratelli tutti au cours de quatre soirées en ligne durant le carême. Occasion de découvertes ou d’approfondissements spirituels, avec des temps d’échanges et de partages.

Au cours de cette avancée vers Pâques, nous emprunterons avec le Christ, Son chemin d’humanité et de fraternité et c’est ensemble que nous monterons avec Lui jusqu’à Jérusalem.

France Catholique : en reportage à Cotignac !

Dans dernier numéro de France Catholique, second d’une série de 4 numéros consacrés à la figure de Saint Joseph, vous trouverez un reportage sur les sanctuaires de Cotignac avec notament les interviews du frère Hubert-Marie, recteur du sanctuaire Notre-Dame de Grâces, et de sœur Adriana de la communauté Mater Dei installée au sanctuaire Saint-Joseph du Bessillon.

La France a une vocation : est-elle fidèle à sa grâce ?

Est-ce que j’aime mon pays ?
Suis-je promoteur des valeurs humaines et chrétiennes liées à la France ?

Marie apparaît à frère Fiacre, à Paris, pour que la France, faute de prétendant au trône, ne sombre pas dans la guerre civile et surtout pour que le Royaume lui soit consacré.

La France a-t-elle une vocation ?  Racines et Ouverture…

Quelques citations

Benoît XVI, Lourdes sept. 2008

« Chers frères et sœurs, sur cette terre de France, la Mère du Seigneur est vénérée en d’innombrables sanctuaires, qui manifestent ainsi la foi transmise de génération en génération. Célébrée en son Assomption, elle est patronne bien-aimée de votre pays. Qu’elle soit toujours honorée avec ferveur dans vos familles, dans vos communautés religieuses et vos paroisses !  »

Pape François, Solennité de l’Assomption, 15 août 2017

« La triste situation de nombreux migrants (…) Un ‘signe des temps’ (…) une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous les croyants (…) : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer (…) La Mère de Dieu a fait elle-même l’expérience de la dureté de l’exil (cf. Mt 2, 13-15) ; confions à sa maternelle intercession les espérances de tous les migrants et réfugiés du monde et les aspirations des communautés qui les accueillent, afin que, selon le plus grand commandement de Dieu, nous apprenions tous à aimer l’autre, l’étranger, comme nous-mêmes » 

Mgr Henri Brincard s’exprimait ainsi en introduction du Colloque  : Pourquoi prier pour la France ? le 13 aout 2013 » 

« La France est un pays menacé par une dissolution interne. Pour qu’un pays vive, prospère et soit actif dans le monde, il faut qu’il ait un projet. Il est nécessaire qu’un consensus en cimente les diverses composantes. Reconnaissons qu’à présent le projet n’est pas clair. Le gouvernement, les médias, l’Éducation nationale ne jouent pas leur rôle quand ils ne s’attaquent pas à ce qui fait la force et la grandeur de la France. Son sens de l’homme, son respect de l’être humain. La France est le pays des droits de l’homme. Certes ! Mais aujourd’hui, de quel homme parle-t-on ? »

L’appel de st Jean-Paul II au Bourget en 1980 :

« l’homme…. l’éloge de l’homme… l’affirmation de l’homme. (…) Que n’ont pas fait les fils et filles de votre nation pour la connaissance de l’homme, pour exprimer l’homme par la formulation de ses droits inaliénables ! On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond ce sont là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme (…)
Permettez-moi de vous interroger : France, Fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, Fille de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle ? ».

Et à Reims en 1996 :

« Ce grand jubilé du baptême doit vous amener à dresser un bilan de l’histoire spirituelle de « l’âme française ».

L’arrivée des migrants et l’appel du Pape François à les accueillir interpelle :

« Toute unité authentique vit de la richesse des diversités qui la composent : comme une famille…. L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle (…) nécessaire pour dialoguer de manière prospective avec les États… » Pape François à Strasbourg en 2014

Pape François le 15 août 2017

« Dieu donne-t-il aux sociétés politiques des caractéristiques propres qui s’inscrivent dans un rôle que Dieu voudrait voir tenir par ces sociétés dans la vie de leurs citoyens et dans la vie internationale ? (…) »

p. de La Soujeole(art. FC).

« Le critère premier d’une possible vocation nationale est donc le service rendu par la culture de cette nation au christianisme. C’est par son ouverture sur l’universel philosophique que cette culture peut servir l’universel chrétien. En d’autres termes, c’est par les éléments de vérité universelle qu’une culture porte qu’elle peut servir l’Évangile. »

« La culture peut, avec le temps, intégrer après discernement ce qui s’est présenté comme une révolution pour en faire, en définitive, une évolution ».

« Intégrer n’est pas une assimilation qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. Le contact avec l’autre amène plutôt à en découvrir le « secret », à l’ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables. (…) Il s’agit d’un processus de longue haleine qui vise à former des sociétés et des cultures, en les rendant toujours davantage un reflet des dons multiformes de Dieu aux hommes  (…) j’insiste pour favoriser la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange inter-culturel. »

« Ce qui est décisif pour notre religion et son influence sur notre culture, est avant tout la qualité et la profondeur de la vie théologale des chrétiens. Si c’est le cas, alors le cultuel est une expression riche de cette vie et son influence sur la culture est importante. Défendre les éléments chrétiens d’une culture, c’est-à-dire l’intériorité de la vie spirituelle, en mettant le Christ de côté est un non-sens »

Doit-on résister par la force ou par un surcroît de sainteté ?
Mgr Brincard : « La France ‘éducatrice des peuples’. L’affirmer ne doit pas flatter notre orgueil national. C’est plutôt un vigoureux appel lancé à notre pays : non seulement la conversion de chacun favorise l’unité des cœurs mais il faut aussi que la France puise dans une culture imprégnée d’une vision chrétienne de l’homme, obligeant notre pays à faire connaître la vérité de l’homme ».

Homélie de Mgr Xavier Malle, le 15 août 2019 à COTIGNAC pour l’anniversaire des 500 ans des apparitions

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse. »

« Cette louange, la Vierge Marie la chante à l’occasion de sa Visitation à sa cousine Elisabeth, pour l’aider dans sa grossesse tardive. On peut imaginer qu’elle l’ait aussi chantée en montant au Ciel au moment de son Assomption !

Selon le dogme défini par Pie XII en 1950 : « Au terme de sa vie terrestre, l’Immaculée, Mère de Dieu, Marie toujours Vierge a été prise au ciel corps et âme dans la gloire céleste. » Ce privilège de Marie se comprend bien, pour deux raisons :

– Vu du côté de Dieu : Dieu ne pouvait laisser se corrompre ce corps qui avait accueilli son Fils. Comme Elisabeth lui avait dit, remplie d’Esprit Saint : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.»

– Vu du côté de l’homme : c’est le triomphe de la création qui rejoint son créateur, l’accomplissement de la Mission du Christ. Marie dans le mystère de son Assomption est véritablement notre joie, notre paix, notre espérance. Oui, le Ciel nous est ouvert. Marie nous recentre sur l’essentiel ; et vous pouvez l’écrire avec un grand C.

> Donc frères et sœurs, cette fête de l’Assomption est d’abord importante pour comprendre le mystère du Salut, pour nous indiquer le chemin du Ciel. Aujourd’hui, prions pour nous-même, pour que notre désir du Ciel soit plus grand ; prions pour ceux de nos familles qui ne désirent pas le bonheur du Ciel, se contentant de petits plaisirs terrestres. Ste Jeanne de Chantal, que nous avons fêtée le 12 août s’exclamait : « Ah, si le monde connaissait la douceur d’aimer Dieu, il mourrait d’amour ! »

« Lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Cet enfant nous fait penser ici à un autre enfant célèbre ! En 1637, Marie apparut à Notre-Dame des Victoires à Paris à un moine augustin, Frère Fiacre, lui donnant mission de dire à la Reine de faire une neuvaine à Notre-Dame de Grâces de Cotignac, pour obtenir la grâce d’enfanter après 23 ans de mariage sans descendance. 

Anne d’Autriche donna naissance à Louis Dieudonné, le futur Louis XIV. En remerciement Louis XIII, personnellement très pieux, fit en février 1638 un vœu de consécration de la France à la Vierge Marie et ordonna qu’elle soit renouvelée chaque année à la fête de l’Assomption. Nous pouvons dire que depuis, l’Assomption est la fête nationale chrétienne de la France ; et nous avons le privilège  de la célébrer en ce lieu de Notre-Dame de Grâces.

> Donc frères et sœurs, cette fête de l’Assomption est aussi importante pour notre pays. Aujourd’hui, prions pour le chef de l’État, pour nos parlementaires et tous nos élus.

« Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs d’un enfantement… Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.»

Bien sûr nous pensons au tragique épisode du massacre des saints Innocents, ordonné par Hérode, pour tuer Jésus. Mais Dieu a protégé son Fils de cette action diabolique. « Elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations ».

Pour parler de l’Assomption, la liturgie nous a offert ce texte grandiose de l’Apocalypse en première lecture ; le signe de la femme revêtue du soleil, qui lutte contre le dragon, protégée par Dieu.

Cotignac est lié à une naissance naturelle tant espérée.

Alors permettez-moi une parenthèse d’actualité, car notre pays a des projets funestes sur la naissance, par l’extension de la PMA aux couples de femmes, par la libéralisation totale de la recherche sur des petits d’hommes que sont les embryons, etc… La loi bioéthique que l’on nous prépare est la victoire absolue du capitalisme le plus effréné concernant l’instrumentalisation et la marchandisation de l’être humain pour gagner des milliards et détruire la vie. Nous avons chacun un devoir impérieux de nous former en ces domaines de la bioéthique, avec des outils comme une étude de fond proposée par l’Épiscopat, intitulée «la dignité de la procréation», avec des livrets pédagogiques proposés par plusieurs associations ; et puis nous aurons comme le disait avec finesse le Cardinal Vingt-Trois il y a quelques années, à nous manifester.

Oh, certes, nous ne nous faisons pas trop d’illusion sur nos différentes actions ; la loi sera sans doute votée, y compris par des députés qui il y a quelques années juraient qu’ils ne le feraient pas ; et ce sera la même chose dans les années à venir pour les mères porteuses, véritable esclavage de femmes pauvres pour « riches people ». D’autant que nous subissons déjà la propagande effrénée en faveur de ce soit disant progrès par la grande majorité des médias, et le dénigrement de ses opposants. Mais frères et sœurs, tout cela n’est pas vain ; et pour 3 raisons :

1. La France est le seul pays où ces lois mortifères ne passent pas sans interrogations et sans débat. Cela nous dit quelque chose de la vocation de la France dans le concert des nations. Elle rappelle ainsi à toute l’humanité ce qu’est l’être humain, la dignité de chacun, et la beauté de la procréation dans la Création. Oui, Laudati si Signore, pour chacun d’entre nous sur cette terre, chacun est voulu et aimé par toi !

2. Seconde raison, comme dit le pape François, «tout est lié» : aujourd’hui monte une vraie conscience de l’écologie humaine, de l’écologie intégrale. La PMA, est-ce écologique ? Tout n’est-il pas lié. Un atelier hier portait comme titre : «Pouvons-nous accueillir les migrants, victimes de la non écologie mondiale ?» Réchauffement climatique, crise migratoire, artificialisation de la procréation ; il n’y a qu’un même enjeu, l’être humain.

3. Troisième raison, nous ne pouvons garder le silence ; le pape François nous montre le chemin, encore récemment concernant le martyr de Monsieur Vincent Lambert. « Si les hommes se taisent, les pierres crieront ». Le plus important est de former les jeunes générations qui auront une conscience aiguë des enjeux de la bioéthique ; et nos actions à venir sont une formation très forte.

> Donc cette fête de l’Assomption est enfin spécialement importante cette année, veille d’un nouveau débat important. Alors aujourd’hui, portons ce grave sujet dans notre prière.

Frères et sœurs, vous l’avez compris, votre présence ici n’est pas fortuite. Elle est importante dans le plan de Dieu. La présence de tant de Chrétiens en ce 15 août dans les sanctuaires mariaux qui quadrillent tout notre pays est importante, à trois titres : comme chrétien pour prier pour le désir du Ciel, comme Français pour prier pour nos dirigeants et en cette année 2019 pour confier à la Reine des Cieux ce combat spirituel de la bioéthique.

Le paradoxe de Marie montée au Ciel qui ne cesse pas de descendre sur Terre, de nous visiter en de si nombreux lieux, nous met dans la confiance. Dieu veille. Amen. »

La Sainte Famille : pour l’éclosion de la grâce

Qu’est-ce que je fais pour sanctifier ma vie ordinaire ? Pour défendre la famille ?

La Sainte Famille, c’est trente ans de vie cachée pour nous dire l’importance de la famille et de la sainteté dans la vie ordinaire.
Cotignac, c’est « La Femme »  de l’Apocalypse défendue par saint Michel.

Pour aller plus loin dans la réflexion … quelques citations :

Le bx Ch de Jésus : « Ma vocation, disait-il, est d’imiter le plus parfaitement possible notre Seigneur dans sa vie cachée de Nazareth. (…) Nazareth est partout où l’on travaille avec Jésus, dans l’humilité, la pauvreté et le silence. » 

Saint Jean-Paul II : « La Sainte Famille de Nazareth, est le prototype et l’exemple de toutes les familles chrétiennes. Regardons cette Famille, unique au monde, elle qui a vécu de façon anonyme et silencieuse dans un petit bourg de Palestine, elle qui a été éprouvée par la pauvreté, par la persécution, par l’exil, elle qui a glorifié Dieu d’une manière incomparablement élevée et pure : elle ne manquera pas d’assister les familles chrétiennes, et même toutes les familles du monde » (Exhortation Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n. 86)

Extrait de l’homélie du Pape saint Paul VI à Nazareth le 5 janvier 1964 : l’exemple de Nazareth.

« Nazareth est l’école où l’on commence à comprendre la vie de Jésus : l’école de l’Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre qui est le Christ. Ici, on découvre le besoin d’observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, tout ce dont s’est servi Jésus pour se révéler au monde. Ici, tout parle, tout a un sens. Ici, à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle, si l’on veut suivre l’enseignement de l’Évangile et devenir disciple du Christ. Oh, comme nous voudrions redevenir enfant et nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth, comme nous voudrions, près de Marie, recommencer à acquérir la vraie science de la vie et la sagesse supérieure des vérités divines !

Mais nous ne faisons que passer. Il nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l’éducation, jamais achevée, à l’intelligence de l’Évangile. Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth.

Une leçon de silence d’abord

Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l’esprit, en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée. O silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu seul voit dans le secret.

Une leçon de vie familiale

Que Nazareth nous enseigne ce qu’est la famille, sa communion d’amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ; apprenons de Nazareth comment la formation qu’on y reçoit est douce et irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social.

Une leçon de travail

Nazareth, maison du fils du charpentier, c’est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ; ici, rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici, rappeler que le travail ne peut pas avoir une fin en lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent ; comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère divin, le prophète de toutes leurs justes causes, le Christ notre Seigneur. »